Explorer les zones grises

 » Nous sommes à court d’excuses  » … c’est en ces termes qu’une suédoise de 15 ans s’est exprimée à la COP 24. Lien ici.

En ce jour, on apprend que les insectes pourraient disparaître de notre écosystème d’ici la fin du siècle …
Etrange paradoxe : pour « protéger » les cultures, on est arrivé à détruire le principe de cycle naturel, premier allié en capacité de produire des cultures saines, durables et nourricières.

Si nier les périls que nos modes de vie ont engendrés est d’une stupidité sans bornes, les ignorer, est tout aussi coupable.

Si certains tels que Rob Greenfield on choisit d’explorer des modes de vie extrêmes, c’est pour forcer le trait et inspirer chacun à trouver des compromis.

Formatés par un manichéisme occidental millénaire, nous sommes imprégnés d’un dualisme qui réduit notre pensée à un fonctionnement binaire. En gros, c’est bien ou c’est mal, blanc ou noir … Hermann Hesse nous montre un chemin. Avec Siddartha, on sort de ce dualisme stérile qui empêche toute évolution, bloque tout débat, tue dans l’oeuf toute remise en question pour cantonner chacun de nous dans un camp.

Combien de fois ai-je entendu  » tu n’as pas une voiture toi ? « . Il ne s’agit pas de tous vivre comme Rob Greenfield, mais d’agir et de vivre en conscience, en faisant sa part comme le prône un Pierre Rabhi. Explorer les zones grises, être acteur d’un changement personnel et global